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15/11/2019


Christophe Girard, adjoint à la maire de Paris en charge de la culture, n’est pas effrayé par cette polémique naissante. « On ne va pas reculer devant l’audace de Ruth Mackenzie (NDLR : nouvelle directrice du Châtelet) », lance-t-il, tout en reconnaissant les problèmes, jugés, sur place, « minimes ». « Il est nécessaire de faire évoluer les usages de ce théâtre. Tout est une question de réglage face à ces effets secondaires. On va réviser le programme et trouver des solutions », affirme-t-il.

Loin d’être « compromises », les soirées Joséphine gardent toute leur vitalité. « Aujourd’hui, les architectes, les experts et la préfecture de police travaillent sur les mesures à prendre. En attendant, nous allons installer le club dans le hall d’entrée. Et ce vendredi soir, de 23 heures à 1 heure du matin, l’entrée sera gratuite pour écouter les artistes du label Boukan : Bamao Yendé, Fatal Yalima ou encore Kabaka. Ces groupes d’influence anglo saxonnes mêlées aux incantations et mélodies ethniques jouent de variations inattendues entre hip-hop, UK garage, grime et afrobeat », précise le chef d’orchestre de ces soirées parisiennes.

Le Parisien

13/11/2019


À peine rouvert, après 31,5 millions de travaux, le Théâtre du Châtelet n’avait pas vraiment besoin d’un tel incident. La facture estimée par les proches du dossier interrogés par Le Figaro se chiffre à «plusieurs zéros». Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 novembre, une soirée hip-hop dans le salon Nijinski, au sommet du théâtre, a abîmé sa structure. Les sauts en cadence de centaines de clubbeurs sur le plancher ont entraîné des vibrations telles qu’elles ont fait bouger les plafonds. Plus bas, dans le grand foyer où le public se retrouve lors des entractes, un habillage en plâtre s’est détaché d’une poutre. Il est tombé sur l’un des lustres, cassant l’une de ses boules. Dès samedi matin, la direction technique a constaté qu’un autre morceau risquait de chuter. Il a été enlevé et, par précaution, un grand filet a été posé.
[…] Personne n’a pensé à demander l’avis de Philippe Pumain, l’architecte des monuments historiques en charge du Châtelet.

Le Figaro



30/10/2019


Du clubbing au Théâtre du Châtelet, à Paris ? Vous ne rêvez pas. A partir du jeudi 31 octobre, chaque fin de semaine, dès 23 heures, l’institution parisienne ouvre un club permanent dans ses murs. Baptisé « Joséphine », en hommage à Joséphine Baker (1906-1975) dont un des salons du théâtre porte le nom, ce nouvel espace pérenne entend contribuer à ouvrir largement les portes à de nouveaux publics, selon les désirs de la direction. (…)

« Au-delà, il s’agit aussi de présenter des artistes nouveaux, des formes d’art inédites pour expérimenter ensemble et trouver les créateurs de demain, explique Ruth Mackenzie. Joséphine est le lieu d’une programmation de nuit avec des DJ, mais également des performances, des projections, de la musique live… On pourra danser aussi ! »

« Nous voulons souligner les croisements qui s’opèrent de plus en plus entre les arts en défendant des valeurs que nous partageons comme l’accessibilité à tous, l’égalité des sexes, les identités LGBTQI + et l’engagement citoyen », précise Arnaud Frisch.

Le Monde

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