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La tension ne cesse de monter : après que des mutineries d’unités de police ont eu lieu la veille, des manifestants ont occupé samedi les sièges de deux médias d’Etat. La maison de la sœur du président Morales a également été incendiée ainsi que celles des gouverneurs de Chuquisaca et d’Oruro.

« Nous nous sommes mutinés », a déclaré un policier, le visage dissimulé devant les journalistes au quartier général de l’unité des opérations de police tactique (UTOP) à Cochabamba. « Nous allons être du côté du peuple, pas avec les généraux », a ajouté un de ses collègues, lui aussi masqué.

Nouveau signe de la montée des tensions en Bolivie, une foule de manifestants hostiles au président a occupé à La Paz les sièges de deux médias d’Etat, la télévision Bolivia TV et Radio Patria Nueva. Une occupation qui a contraint leurs employés à quitter les lieux.

«Nous avons été chassés par la force après avoir reçu des menaces de personnes qui s’étaient rassemblées »qui s’étaient rassemblées» devant l’immeuble dans lequel se trouvent ces deux médias, a déclaré par téléphone à l’Agence France-presse (AFP) Ivan Maldonado, le directeur de Radio Patria Nueva. Plusieurs dizaines d’employés ont été vus en train de quitter le bâtiment sous les insultes de quelque 300 personnes rassemblées sur place. […]

Le président Evo Morales a dénoncé samedi 10 novembre l’incendie criminel de la maison de sa soeur à Oruro dans le sud du pays par un “groupe irrégulier” de manifestants cherchant à le renverser.

“Nous dénonçons et nous condamnons devant la communauté internationale (..) le fait que le plan d’un putsch fasciste exécute des actions violentes avec des groupes irréguliers qui ont mis le feu à la maison des gouverneurs de Chuquisaca et d’Oruro, ainsi que de ma soeur dans cette ville”, a écrit sur Twitter Evo Morales.
Un peu plus tôt, la télévision d’Etat a rapporté que la maison du gouverneur du département d’Oruro, dont la capitale est Oruro, avait également été incendiée

Le Monde

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