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La classe politique et les médias se sont montrés partagés sur la qualification des actes commis lundi. Ce qui a valu des critiques à ceux qui n’ont pas utilisé le terme « attentat ».

Selon l’article 412-1 du Code pénal, « constitue un attentat le fait de commettre un ou plusieurs actes de violence de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national ». Autrement dit, pour paraphraser les commentaires récurrents consécutifs à ce type d’événements : derrière les victimes physiques, ce sont la République et les institutions qui sont visées.

Or, à l’ère de l’information en continu, les intentions de l’auteur ou des auteurs des faits sont rarement connues aux moments où se diffusent les premiers éléments de contexte et où se multiplient les réactions politiques. Sur les événements de Bayonne, la classe politique s’est montrée partagée, Emmanuel Macron évoquant une « attaque odieuse », quand Marine Le Pen (RN) ou Éric Coquerel (LFI) ont clairement parlé d’« attentat ». Plusieurs médias, comme Mediapart et L’Humanité, ont aussi choisi d’employer ce terme.

(…) Le Parisien

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