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Il faut raison garder. Ce n’est finalement pas la piste de la «discrimination positive», des «quotas» de boursiers et de la suppression d’un concours jugé discriminant, à la manière de Sciences Po, que la ministre de l’Enseignement supérieur semble retenir pour «ouvrir» socialement les grandes écoles. Pas question de toucher aux concours, garants de la méritocratie, même si des points «bonus» pourraient être donnés aux boursiers. Mais l’objectif reste de faire décoller leur présence à Polytechnique (où ils représentent actuellement 12 % des effectifs), HEC (19 %) ou à l’École normale supérieure (19 %).

Lundi, les «patrons» de huit grandes institutions – Polytechnique, les quatre écoles normales supérieures, HEC, l’Essec et ESCP Europe -, hauts symboles de l’élitisme à la française, ont remis leurs rapports à Frédérique Vidal. Le 13 juin, la ministre de l’Enseignement supérieur leur avait demandé de formuler des propositions destinées à «augmenter, de manière significative et selon un calendrier

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