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Sur l’île de Lesbos, le camp le plus important camp de réfugiés d’Europe est sous le choc après une soirée d’émeutes et l’incendie qui a tué une femme et fait 17 blessés.


Des migrants qui protestaient contre leurs conditions d’hébergement dans le camp de Mora, sur l’île grecque de Lesbos, ont déclenché un incendie et se sont confrontés à la police ce dimanche. Selon les autorités l’incendie aurait fait au moins un mort. Un corps carbonisé a été transporté à un hôpital local et il y a des informations sur un second décès non confirmé, a déclaré la police. Les manifestants exigeaient d’être transférés sur le continent grec.

La situation est tendue“, a déclaré Stratis Kytelis, maire de Lesbos. “Il y a des rumeurs [relayées par le HCR sur Twitter] selon lesquelles une mère serait morte avec son enfant. Nous n’avons pas encore pu le confirmer.” Le porte-parole de la police grecque, le lieutenant-colonel Theodoros Chronopoulos, a déclaré que les migrants avaient mis le feu à une oliveraie à l’extérieur du camp juste avant 17 heures (14 heures GMT ; 9 heures EDT) et, quelques minutes plus tard, dans le camp. Kytelis a dit que les deux incendies ont été éteints par la suite.

La police a déclaré que le ministre adjoint de la protection des citoyens, Lefteris Oikonomou, ancien chef de la police grecque, était en route pour Lesbos. Environ 12.000 migrants, pour la plupart des Afghans, sont logés dans un espace conçu pour 3.000 personnes.

Associated Press

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