Fdesouche

Avant le début de la coupe du Monde, la fédération de rugby d’Afrique du Sud avait demandé à son sélectionneur d’emmener dans son groupe autant de joueurs blancs que de non-blancs. Une parité Une parité qui n’a pas été respectée et qui fait toujours autant débat dans un pays rongé par son passé

En 1995, alors que le pays sortait de décennies d’ostracisme en raison de l’apartheid, les Springboks étaient sacrés champions du monde. Comme un symbole, le président Nelson Mandela enfilait le maillot de l’équipe nationale. Mais cette année-là, un seul joueur noir avait été sélectionné. Vingt ans plus tard, en 2015, la fédération a imposé des quotas, au moins sept non-blancs doivent être choisis dans la sélection. Juste avant la Coupe du monde de 2019, elle a même exigé la parité ethnique. Une ligne que le sélectionneur, Johan Erasmus, a refusé de suivre. Il a emmené au Japon onze joueurs noirs et métis, soit un tiers de l’effectif. […]

Pour pouvoir présenter une équipe qui soit parfaitement métissée à 50% lors d’une Coupe du monde, cela prend du temps. Il ne faut pas raisonner en termes de quelques années, il faut raisonner presque en termes de décennies“, précise Carole Gomez, chercheuse à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). […]

francetvinfo

Fdesouche sur les réseaux sociaux