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Au milieu de cette vague d’hommages quasi unanime, certains ne portent pas nécessairement Jacques Chirac dans leur cœur. C’est le cas de Philippe de Villiers qui, dans son ouvrage Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, paru en 2015, avait réservé un chapitre au ”Grand“. Sans l’épargner. 

(…) De Villiers ne tolère pas le slalom idéologique du Premier ministre d’alors. Entre vagabondage électoral et sincérité du terroir. « Il a la mobilité du hussard, la légèreté du mousquetaire. Il est de droite à Paris où il peste contre le péril socialo-communiste, et de gauche en Corrèze, une terre radicale-socialiste, écrit-il. Pour lui, les mots n’ont guère de sens. La démocratie est un jeu. Souvent, il nous glisse dans un coin d’œil ‘tu n’imagines pas toute la démagogie dont je suis capable’ […] Il s’en fout. Le mot ‘conviction’ lui fait peur ».

(…)

« Il n’a pas d’opinion sur les choses, il est un homme de l’immédiat. Il ne croit pas trop à l’Histoire ». Pour conclure enfin sur une flèche assassine : « Son for intime le porte vers l’Orient. Il délaisse l’Occident par étapes. Il préfère le bouddhisme au catholicisme, le yin et le yang. L’Histoire de France ne lui dit pas grand-chose ».  

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