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[…] Depuis 2013, les opérations Serval puis Barkhane n’ont guère été rentables au vu de leur coût, qui a augmenté dans la durée, et de leur incapacité à rétablir les parts de marché de la France, en perte de vitesse dans ses secteurs phares : machines, appareils électriques et électroniques, produits pharmaceutiques, aéronautique, automobile […].

Selon les chiffres du Sénat, qui sont largement basés sur l’amortissement du matériel et l’entretien des troupes engagées sur le terrain, les dépenses consacrées à ces opérations sont passées de 521 millions d’euros en 2014 à 690 en 2017, soit un total cumulé approchant les 2,4 milliards d’euros pour le déploiement d’environ 4 000 soldats.

[…] In fine, cependant, le coût réel de l’intervention militaire de la France au Sahel s’appréciera surtout en fonction de sa durée et de son poids budgétaire relativement à notre produit intérieur brut. En attendant, les djihadistes sont loin d’avoir rendu les armes et on attend toujours que du pétrole jaillisse miraculeusement des dunes du Sahara au Mali.

The Conversation

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