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«Nous avons besoin d’un choc d’autorité». C’est le constat fait dimanche par Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, dans Le Journal du dimanche, elle estime que c’est « le décalage entre (le) discours et (les) actes qui fait monter le populisme».

La présidente de la région Île-de-France dit ne voir « aucune rupture» entre la politique du président Emmanuel Macron et celle de son prédécesseur François Hollande, et propose que l’obtention de la nationalité française « ne (soit) plus automatique».

Considérant que « ce qui attire en France les clandestins, ce n’est pas le plein-emploi, mais la générosité de (la) politique sociale», l’ex-membre du parti Les Républicains se dit favorable à « la restriction de l’AME (aide médicale d’État, NDLR) au seul panier de soins nécessaires » et suggère de ne pas accorder de titre de séjour aux personnes « qui viennent en France se faire soigner».

Valérie Pécresse souhaite aussi « négocier (le) retour dans leurs pays d’origine» des mineurs isolés et des prisonniers étrangers, en conditionnant ces retours à l’aide au développement. Elle suggère également d’expulser ceux qui ne respectent pas « la loi de la République ». « L’immigration ne doit pas se faire contre l’identité nationale. La loi de la République s’impose, pas celle du pays d’origine ni de la religion. Et quand on l’enfreint, on rentre dans son pays. » . Valérie Pécresse veut aussi limiter le regroupement familial en « (relevant) les plafonds de ressources actuels ». […]

Le Point

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