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Le gouvernement fédéral cessera bientôt de verser de l’argent pour de nombreux réfugiés. Les coûts supplémentaires sont à la charge des communes et des cantons. Au lieu de rénover l’école, de soutenir les clubs ou de construire la cour de récréation, il faudra faire des économies pour couvrir les dépenses croissantes des réfugiés.

Moins de réfugiés arrivent en Suisse qu’auparavant. Mais ce n’est que maintenant que les conséquences de la vague des réfugiés de 2015 ont réellement un impact sur les cantons et les communes, comme le rapporte le “SonntagsZeitung“. A partir de l’année prochaine, ils devront supporter les frais de ceux qui sont venus en Suisse à cette époque. Les coûts supplémentaires se montent à un milliard de francs.

Cette énorme redistribution des dépenses s’explique par le fait que le gouvernement fédéral se retire du financement des réfugiés reconnus et des personnes admises provisoirement après cinq et sept ans respectivement. Cela signifie que les 50 francs versés par la Confédération (par jour et pour chaque réfugié), qui couvraient les coûts de l’aide sociale et les soins, ne seront plus effectifs.

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Il faut plus de temps pour l’intégration

Pour certaines municipalités, cependant, les dépenses supplémentaires liées à l’aide sociale en matière d’asile constituent déjà un problème. Par exemple, au lieu de rénover les bâtiments scolaires ou d’apporter un soutien financier aux associations, les coûts croissants de l’asile doivent être résorbés. Les hausses d’impôts menacent. Entre-temps, même la ville de Berne, qui se situe à gauche sur le plan politique, tire la sonnette d’alarme.

Une solution consisterait à ce que le gouvernement fédéral prenne en charge ces coûts plus longtemps. Toutefois, jusqu’à présent, le Conseil fédéral n’a pas voulu entrer en matière à ce sujet.

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Le taux d’aide sociale pour les réfugiés admis temporairement, qui résident en Suisse depuis 7 ans au maximum, est de 87%.

Renate Gautschy (PLR), présidente du conseil communal de Gontenswil AG, […] est sceptique : Cinq à sept ans suffiraient à peine pour les intégrer. Les Erythréens ne sont donc pas habitués à travailler huit heures par jour.

“L’intégration demande de la patience. La pression est contre-productive“, a déclaré Madame Gautschy au SonntagsZeitung.

Blick.ch

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

Rappels :

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