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La fécondité mondiale a baissé, rapporte l’Institut national d’études démographiques (Ined), si bien que la population se stabilisera autour de 11 milliards d’individus dans un siècle. Un nombre qui traduit le ralentissement de la croissance de notre population, de manière hétérogène selon les régions du globe. […]

En 2019, nous sommes 7,7 milliards d’êtres humains sur Terre, mais en 2050 nous approcherons des 10 milliards. Dans un siècle, donc, on s’attendrait à atteindre un nombre astronomique d’habitants. Pourtant, l’Ined n’en prévoit qu’un milliard de plus. Selon l’Institut, la croissance démographique décélère : après avoir atteint +2% par an il y a 50 ans, elle est de seulement 1,1% en 2019 “et devrait continuer de baisser jusqu’à la quasi-stabilisation de la population mondiale dans un siècle autour de 11 milliards d’habitants”.

Cette moindre croissance de la démographie est directement liée à une diminution de la fécondité, révèle l’Ined. En 2019, les femmes ont en moyenne 2,4 enfants chacune dans le monde, soit deux fois moins que les 5 enfants par femme de 1950. […] Certains pays […] ont une fécondité élevée, comme le Niger (6,8 enfants par femme). En Europe, la fécondité varie entre 1,4 et 1,9 enfant par femme, la France étant à 1,8.

Ce sont les pays d’Afrique qui tirent le plus la fécondité vers le haut. Si en 2019 une personne sur six vit en Afrique, dans un siècle le tiers des 11 milliards d’habitants sera probablement africain. Une projection qui illustre le formidable accroissement de la population sur le continent africain, qui va plus que tripler d’ici là, passant de 1,3 à 4,3 milliards d’individus en 2100. Et ce malgré le Sida, qui y fait toujours des ravages.

Pour autant, c’est en Asie que se trouvera le pays le plus peuplé du monde. Si le record est aujourd’hui tenu par la Chine avec 1,43 milliards d’habitants, le titre devrait revenir à l’Inde (1,37 milliards d’habitants) avant 2030. L’Inde a en effet un taux de fécondité supérieur à la Chine, avec 2,2 enfants par femme contre 1,7.

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