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Le député LREM, qui s’est fait rembourser deux fois de nombreux repas en 2016 et 2017 évoque « une simple erreur d’inattention sur quelques doublons »

Jean-Jacques Bridey, l’ancien maire (PS) de Fresnes et député LREM n’est plus seulement soupçonné d’avoir indûment perçu 100 000 euros grâce au cumul de ses différents mandats et d’avoir laissé des frais de bouches dispendieux à la société d’économie mixte locale d’aménagement de Fresnes (Semaf) — qu’il a présidé de 2001, date de sa première élection municipale, jusqu’en juillet 2017, à la fin de son mandat de maire.

L’ancien maire, proche d’Emmanuel Macron, s’est aussi fait rembourser deux fois, en 2016 et 2017, des notes de frais contractés au restaurant « À la marée », un établissement de Rungis qu’il fréquentait régulièrement. Une fois par la Semaf et une deuxième fois par la mairie de Fresnes.

En mars 2016, la mairie de Fresnes et la Semaf ont toutes deux remboursé 724,20 euros – soit 1448,40 € in fine – pour un déjeuner (le 14 mars, trois couverts, 303,80 euros) et deux dîners (le 2 mars, trois couverts, 215,60 euros et le 23 mars, deux couverts, 204,80 euros). Le rituel est le suivant : quelques coupes de champagne (14 € l’unité) en guise d’entrée en matière, suivies d’huîtres, de gambas, de Saint-Jacques, de poissons fins… Le tout souvent accompagné d’une bouteille ou de plusieurs verres de vin.

Contacté, Jean-Jacques Bridey assure qu’il va « rembourser ». L’ancien maire minimise les faits (« On ne va pas en faire un fromage !») évoquant « une simple erreur d’inattention sur quelques doublons » sans pour autant en expliquer la raison.

(…) Le Parisien

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