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Il y a certains combats que l’on mène contre l’opinion (typiquement, les retraites). Et ceux que l’on engage contre les siens. Depuis la fin des vacances, Emmanuel Macron s’attache à convaincre ses équipes de faire de l’« insécurité culturelle » – c’est le mot employé – l’une des priorités de l’acte II, voire d’un futur quinquennat. En Conseil des ministres, séminaire gouvernemental, dîner politique, il martèle le même message : saisissons-nous de l’immigration « parce que la gestion de cette question n’est pas assez apparente pour les Français », rapporte un proche.

« L’idée est de prendre les devants, d’anticiper un bouleversement mondial en matière de migrations et d’éviter une radicalisation de l’opinion », décrypte un autre. […] Dans le gouvernement en tout cas, le raisonnement fait son chemin. Les ministres, Christophe Castaner en tête, travaillent aux moyens de réduire une certaine « attractivité du territoire », et notamment le « phénomène de migration sanitaire » en provenance de pays comme la Géorgie. Sans toucher à l’enveloppe globale et aux conditions d’accès, l’idée serait de redéfinir le panier de soins auquel ouvre l’AME (l’aide médicale d’Etat). « Il y a trop d’opérations non urgentes que demandent des soi-disant demandeurs d’asile », assure le gouvernement, en ciblant notamment les prothèses mammaires. Premières décisions le 30 septembre, lors du débat à l’Assemblée voulu par le chef de l’Etat.

Les Échos

Merci à jidji

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