Oran, 5 juillet 1962, plus de trois mois après l’instauration du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie. Alors que les Algériens en liesse célèbrent l’indépendance de leur pays, la fête tourne au drame. Sept cents habitants – Pieds-Noirs et Algériens – ayant choisi la France sont massacrés en quelques heures. Dans les rues de la ville portuaire, la chasse à l’homme, déclenchée mystérieusement, dure toute une journée sous le regard passif de 18 000 soldats de l’armée française. Ceux-ci sont confinés dans leurs casernes sur ordre du général Katz, qui obéissait lui-même aux instructions du président de Gaulle. Aujourd’hui encore, ce drame est un trou noir dans la guerre d’Algérie.
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