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Loin d’y voir un affront cuisant, le prince Hakon de Norvège a certes été décontenancé, mais nullement offensé, par le refus poli de lui serrer la main que lui ont opposé trois jeunes femmes musulmanes.

La scène s’est passée la semaine dernière à Oslo, au Centre islamique Al Noor, alors que le prince héritier du royaume était venu manifester son soutien à la communauté musulmane, encore hantée par la fusillade qui éclata dans son enceinte sacrée, le 10 août dernier.

Une fusillade qui, grâce à l’intervention héroïque de Mohammad Rafiq, un officier de l’armée de l’air pakistanaise à la retraite, n’a fait qu’un blessé – celui-ci parvint à désarmer Philip Manshaus, un jeune extrémiste de droite déterminé à nuire – mais a laissé des traces sur les murs de la mosquée et, indélébiles, dans les cœurs.

Accueilli avec tous les honneurs dus à son rang par les responsables du Centre islamique qui se réjouissaient de sa visite réconfortante et hautement symbolique, de nature à panser bien des plaies, le prince Hakon était en train d’enchaîner les poignées de main chaleureuses, lorsqu’un incident de parcours se produisit.

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