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Suspense chez les militants de l’ultra-gauche. L’un de leurs chefs de file, Antonin Bernanos, doit être fixé vendredi sur sa demande de remise en liberté, plaidée la veille devant le juge des libertés et de la détention. Condamné en 2017 à cinq ans de prison dont deux ans avec sursis pour avoir participé à l’attaque d’une voiture de police en mai 2016 à Paris, il est de nouveau incarcéré depuis mi-avril en détention provisoire pour “violences en réunion” après une rixe avec l’ultra-droite.

Selon les informations d’Europe 1, cette décision de justice est scrutée de près par les autorités, car le jeune homme est l’un des rares à pouvoir organiser la mobilisation des antifascistes parisiens autour du sommet du G7 prévu à Biarritz du 24 au 26 août prochain.

Les services de renseignements y redoutent un “black bloc” conséquent, nourris d’altermondialistes de tous horizons, notamment espagnols. Privés de leader, les antifascistes parisiens se sont pour l’instant désintéressés du raout mondial. D’après les informations d’Europe 1, ils ont vaguement regardé les billets de train, trop chers, et ne semblent pas avoir la motivation suffisante pour les 750 kilomètres de voiture.

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Le soutien de “gilets jaunes” ?

L’ultra-gauche, qui a fini par prendre la tête des cortèges de “gilets jaunes” dans la capitale cet hiver, pourrait se voir renforcée par quelques “ultra-jaunes”, ces “gilets jaunes” irréductibles et déterminés. Une quinzaine d’entre eux se sont mêlés jeudi, au rassemblement de soutien à Antonin Bernanos devant le palais de justice.

Europe 1

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