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Considérés comme de potentiels migrants clandestins, les Algériens sont de plus en plus en plus boudés par les chancelleries de l’espace Schengen, particulièrement celles de la France et de l’Espagne qui reçoivent la majorité des demandes de visa.

Si l’on se réfère aux statistiques publiées par le site Schengenvisainfo.com, le nombre de demandes de visa en Algérie, a régressé de 8 % durant les deux dernières années, passant de 779 152 demandes en 2017 à 713 255 en 2018. Malgré cette tendance baissière, le pourcentage de refus d’obtention du visa Schengen en Algérie a considérablement augmenté, atteignant pour l’année 2018 un taux de 45,5 % de toutes les demandes déposées. (…)

Pour la même source, malgré la baisse du nombre de demandeurs de visa Schengen en Algérie, « il est attendu que la tendance de refus soit la même ». Les raisons évoquées sur le site laissent perplexe. Pour les Etats de l’espace Schengen, les demandeurs de visa algériens sont considérés comme de potentiels migrants clandestins. D’ailleurs, le site Schengenvisainfo.com nous apprend que « les statistiques montrent que le taux de refus de visa dans les pays africains augmente lui aussi au même rythme » et de ce fait explique qu’« il semble exister une forte corrélation entre le nombre de refus de visa Schengen en Algérie et l’immigration clandestine à laquelle l’Union européenne a été confrontée ces dernières années. Malheureusement, l’Algérie a été utilisée comme source fréquente d’immigrants clandestins d’Afrique pour rejoindre l’Europe en raison de sa proximité avec le continent ». (…)

 

El Watan

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