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Le premier ministre papouasien, James Marape, réclame une solution pour les migrants rejetés par l’Australie et installés sur des îles du Pacifique depuis près de six ans. L’île papouasienne de Manus et la république insulaire de Nauru hébergent des centres de détention dénoncés pour leurs conditions de vie.

« On parle d’êtres humains. On ne peut pas les laisser dans les limbes sans idée de leur avenir. » En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le premier ministre James Marape, élu le 30 mai, hausse le ton face à l’Australie alors que l’île papouasienne de Manus héberge les migrants rejetés par la grande île. En 2016, la Cour Suprême de Papouasie-Nouvelle-Guinée avait déjà déclaré illégaux les camps de réfugié de Manus et avait exigé leur fermeture. Vendredi 19 juillet, le premier ministre papouasien a réclamé une date limite pour relocaliser les centaines de demandeurs d’asile bloqués sur ces îles depuis des années. Un autre camp de refoulement des migrants existe dans la république insulaire de Nauru.

800 hommes prisonniers des îles

Depuis 2013, l’Australie mène une politique d’immigration draconienne. « Aucun boat people arrivant prêt de ses côtes n’est accepté, même si les personnes à son bord remplissent les conditions du droit d’asile pour avoir le statut de réfugié », explique David Camroux, chercheur honoraire au CERI et professeur associé à l’Université internationale du Vietnam. […]

La Croix

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