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Gamelle Debbouze

Programmé à 20 h 20, il s’en est allé à 21 h 05, un quart d’heure avant la fin théorique de son rendez-vous. Poussif, pas inspiré, Jamel n’a pas assez prêté attention à sa dulcinée finistérienne.

Alors oui, il a fait rire (ou sourire) les dix premières minutes avec les clichés sur les Bretons (on vous l’avait bien dit). Recyclant son Debbouzec, son papa Erwann, sa maman Soizic, son copain Tugdual…

Mais le public de Carhaix, à la limite des sifflets, a demandé une séparation à l’amiable (…)
Le télégramme

Jamel Debbouze « adore la Bretagne »… mais galère pour le reste

Il a lui-même avoué qu’il était fatigué, qu’il voulait mettre sa carrière sur scène en pause. Aux Vieilles Charrues, Jamel Debbouze a bien commencé en donnant au public breton des blagues chauvines à souhait. Il a ensuite eu du mal à tenir son show.

Jamel Debbouze, sur la scène du festival des Vieilles Charrues, jeudi 18 juillet 2019. Ce n’était pas arrivé depuis 2006. Il était très bien parti, enchaînant les vannes sur les Bretons. « Vous les Bretons, vous êtes gentils : un peuple qui écoute du biniou, ça ne peut être que gentil » ou « Les caïra bretonnes, c’est : ouech, t’as pas un kouign amann ? »

Mais son show retombe aussi sec. Ses blagues sur le Marrakech du rire font flop, alors Jamel tente la montée d’un festivalier sur scène. Ce sera une spectatrice de 12 ans. Elle est visiblement aussi gênée que le public et admettra qu’elle est venue pour voir Booba, sur scène juste après. Jamel quittera la scène un quart d’heure avant la fin prévue de son show.

Ouest France

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