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L’apocalyptisme est à la mode, remarque l’historien des idées et le grand récit de l’effondrement est désormais au cœur des discours politiques. Il invite à sortir du manichéisme qui fait de l’écologie le «parti du Bien» et du populisme le «parti du Mal».

Ce qui caractérise le moment présent, c’est le goût du catastrophisme. L’alarmisme est à la mode et l’apocalyptisme se répand à grande vitesse dans les opinions militantes. Dans le champ politique délesté de son axe gauche-droite et de ses repères rassurants, deux partis informels de la peur se partagent la gestion et l’exploitation des passions dominantes: l’antipopulisme et l’écologisme. Le catastrophisme antipopuliste est contemporain de l’alarmisme climatique, qui vire à l’apocalyptisme.

Si, dans le discours élitaire, le populisme est le nom du nouveau «parti du Mal» qui a remplacé à la fois le fascisme et le communisme, non sans permettre de minorer la réelle menace islamiste, l’écologisme est le nom du nouveau «parti du Bien», qui fait des ravages chez les jeunes et pleurer les «bobos» frappés de visions de «fin du monde». […]

Le Figaro

Merci à Hypatie

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