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Un navire en cale sèche sur le port. Et des familles qui sont arrivées sur ce bateau. Ils étaient 120 passagers entassés les uns sur les autres. “Les vagues arrivaient sur le pont et mon bébé est tombé malade. On avait tout le temps peur par ce qu’on ne savait pas si on allait survivre”, décrit un migrant sri lankais. Des migrants qui ont passé 17 jours en mer sur un bateau délabré, venu de plus de 4 000 kilomètres. Les premiers sont même arrivés sur un radeau à la dérive.

Cette nouvelle route est apparue depuis le début de l’année. Déjà six bateaux sont arrivés à La Réunion depuis le mois de mars. “Les individus seuls ne peuvent pas organiser un tel voyage. Les bateaux ont transporté jusqu’à plus de 120 personnes. À l’évidence, il y a une ou des filières d’immigration irrégulières qui sont à l’origine et exploitent la misère humaine à des fins lucratives”, tance Frédéric Joram, secrétaire général à la préfecture de la Réunion.

Alors pourquoi La Réunion ? L’Inde n’est pas attractive et l’Australie a durci sa politique. Ils se retrouvent donc vers La Réunion. Plus de la moitié des migrants a été expulsée, mais certains sont restés. La Croix-Rouge a fourni des hébergements d’urgence. D’autres attendent que leur demande d’asile soit examinée.

Franceinfo

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