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A l’approche de l’élection présidentielle, le respect des droits de l’homme, thématique chère au candidat Biram Dah Abeid, est reprise par ses concurrents dans ce pays encore largement confronté à la traite humaine.

L’esclavage est officiellement interdit depuis 1981 en Mauritanie. Pourtant, 90 000 personnes, soit environ 2% de la population, en seraient toujours victimes, d’après le Global Slavery Index, qui classe ce pays au sixième rang mondial en termes de prévalence de la traite humaine. Alors que les Mauritaniens sont appelés aux urnes, samedi, pour le premier tour de l’élection présidentielle, l’un des six candidats, Biram Dah Abeid, a fait des droits de l’homme l’axe principal de sa campagne. Bien que placé seulement en troisième position des intentions de vote dans les rares sondages disponibles, ce député engagé et auteur d’une thèse sur l’esclavage a contribué à imposer ce thème de campagne.

«Tous les candidats ont parlé de la question des Haratines [ou «Maures noirs», descendants d’esclaves représentant environ 40% des Mauritaniens, ndlr] et de la lutte contre l’esclavage», se réjouit Elid Mohameden M’Barek, avocat et président du «Manifeste pour les droits politiques, économiques et sociaux des Haratines au sein d’une Mauritanie unie, égalitaire et réconciliée avec elle-même». […]

Libération

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