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Près des immeubles AB-Habitat, les riverains dénoncent leur triste quotidien dans ce quartier qui était encore calme il y a quelques années. Ils pointent notamment du doigt la construction du city stade et réclament davantage de sécurité.

La voix est pleine de larmes quand elle évoque sa fille : « Quand une voiture prend feu, on croirait une explosion. Ma fille se réveille en hurlant que c’est la guerre. Elle a loupé des jours d’école à cause de ça. On n’en peut plus. On n’en peut vraiment plus. » Ce dimanche-là, cette habitante et une dizaine de résidents de ces immeubles d’AB-Habitat, situés au niveau du 201-215, rue d’Epinay, à Argenteuil, font le tour de cette petite cité et racontent un quotidien épuisant. «Depuis l’an dernier, on a eu 18 voitures incendiées, des dealers au pied des tours ou le soir à côté du city stade voisin, des insultes, des agressions…»

(…) D’autres habitants arrivent et racontent leurs malheurs. Une étudiante a loupé un examen un jour car sa voiture avait brûlé pendant la nuit, ici une femme a perdu son emploi, là un homme son outil de travail : une camionnette de livraison. « On perd de l’argent, de la tranquillité d’esprit… Je m’endors en tremblant de peur d’être intoxiquée par les fumées », souligne encore une riveraine. Pour eux, la solution passe par une barrière pour filtrer les entrées dans la cité, des caméras de vidéosurveillance et une présence policière plus régulière. « On ne demande pas la lune… »

(…) Le Parisien

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