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Derrière ces actions de rébellion, les activistes ont pour objectif d’imposer de facto un principe de décroissance et de déconsommation au nom des intérêts des animaux et de la planète, notamment via le concept d’« état d’urgence climatique et écologique ».

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A l’évidence, cela représente une menace nouvelle pour les entreprises et les acteurs économiques. Les actions de désobéissance civile mises en œuvre jusqu’à présent par les zadistes ont pu aboutir à l’abandon de projets (retenue d’eau de Sivens, aéroport de Notre-Dame-des-Landes) ou à un blocage (Center Parcs de Roybon dans l’Isère). Des actions de ce type perpétrées par les Faucheurs volontaires ont aussi conduit à la fin de la recherche publique sur les OGM en France.

Néanmoins, les actions directes des antispécistes et de ceux qui ont été quelquefois désignés comme « rebelles du climat » sont d’une autre nature. Il ne s’agit pas de bloquer un projet local ou une innovation spécifique, mais bien de délégitimer aux yeux des consommateurs, des investisseurs ou des autorités publiques certaines activités (comme l’élevage intensif, voire l’élevage tout court) et, par extension, tous les secteurs d’activité qui sont jugés nuisibles pour l’environnement, la biodiversité et le climat (automobile, énergies non renouvelables, chimie, etc.). Or, on voit bien que, derrière ces actions, les activistes ont pour objectif d’imposer de facto un principe de décroissance et de déconsommation au nom des intérêts des animaux et de la planète, notamment via le concept d’« état d’urgence climatique et écologique », que le groupe LFI de l’Assemblée nationale a voulu faire passer mi-mai par le biais d’une proposition de résolution visant à inscrire la « règle verte au sommet de la hiérarchie des normes » et qui a été adopté récemment par la Chambre des communes en Grande-Bretagne.

Atlantico

(Merci à FLT)

 

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