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Le Proche et le Moyen-Orient restent la première région d’exportation de la France, avec un peu plus de 50% des prises de commandes (contrats signés et entrés en vigueur), en recul toutefois de 10 points par rapport à 2017, souligne le rapport [du ministère français des Armées au Parlement].

Les livraisons à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis restent très controversées en France en raison de l’implication de ces deux pays dans la guerre au Yémen. Le conflit a tué des dizaines de milliers de personnes depuis 2015, dont de nombreux civils, selon diverses organisations humanitaires.

Hélicoptères NH90, Rafales et blindés

L’Arabie Saoudite demeure le troisième client de la France en matière d’armement avec des prises de commandes proches d’un milliard d’euros en 2018 (dont un contrat de patrouilleurs supérieur à 500 millions), loin devant les Émirats (environ 200 millions).

Elle est devancée seulement par le Qatar – environ 2,5 milliards d’euros en raison d’un gros contrat de 28 hélicoptères NH90 et d’un autre pour l’achat de 12 avions de chasse Rafale supplémentaires – et par la Belgique (environ 1,1 md), qui a conclu un partenariat avec la France dans les blindés.

La France affirme avoir des assurances que les armements vendus à l’Arabie et aux Émirats ne sont pas utilisés contre des civils au Yémen et insiste sur l’importance du “partenariat stratégique” avec ces deux pays.

“Entretenir des relations économiques avec ces pays, c’est garder une prise sur des régions clés pour nos intérêts de sécurité, pour nos approvisionnements énergétiques”, souligne la ministre des Armées Florence Parly dans le rapport.

Sud-Ouest

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