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Le chef de la police du Sri Lanka a saisi la Cour suprême pour contester sa suspension, accusant le président Maithripala Sirisena d’être responsable des dysfonctionnements des services de sécurité ayant précédé les sanglants attentats de Pâques. Des kamikazes du mouvement islamiste local National Thowheeth Jama’ath (NTJ) ont causé un carnage le 21 avril en frappant des hôtels de luxe et des églises chrétiennes en pleine messe de Pâques, faisant 258 morts.

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L’Etat sri-lankais a essuyé un feu roulant de critiques pour n’avoir pas su empêcher ces attentats, alors qu’il disposait d’informations préalables spécifiques. Dix jours avant les attentats, Pujith Jayasundara avait averti que le NTJ pourrait s’en prendre à des églises et à d’autres lieux. Mais rien n’a été fait et aucune mesure de sécurité n’a été prise non plus quand le gouvernement a reçu des informations supplémentaires de la part de l’Inde voisine, qui avait interrogé un djihadiste qu’elle détenait, selon des sources officielles.

Le Figaro

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