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Dans le camp de Benoît Hamon, on ne s’en cache pas : les 3,27% obtenus dimanche sont «une déception», explique à Libération l’un de ses lieutenants, Guillaume Balas, eurodéputé sortant. Même si Génération·s se console en évitant la banqueroute, finit devant les communistes, et constate que dans «certaines villes», il dépasse voire tutoie les 5%, «il faut regarder lucidement notre score», dit Balas. Première conséquence : son leader, Benoît Hamon, «va se mettre en retrait», poursuit-il.

Un recul «très important» pour celui qui espérait, en quittant le PS avec ses plus proches, reconstruire la gauche non socialiste. Muet dimanche soir, Hamon ne devrait «pas parler pendant très très longtemps», glisse Balas qui décrit toutefois un ancien ministre «absolument pas abattu» en découvrant le score de sa liste sur les écrans. «On est allé boire des coups après, on a rigolé, rapporte-t-il. Benoît était parfaitement lucide que s’il était candidat, c’était au service du collectif.»

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