Fdesouche
Pendant trois jours, la cour d’assises du Finistère juge Salim Abdelgaoui pour avoir voulu tuer un homme de quatre coups de couteau, en décembre 2016. Il évoque la légitime défense. […]. La victime, 34 ans, est assise sur le banc de la partie civile avec son avocat, Me Bertrand Labat. Son client est originaire de Tunisie. Comme l’accusé.

« Je rejoins trois potes en milieu d’après-midi, on fête un peu mon anniversaire. Dans la soirée, on fume un joint et je prends deux traces de cocaïne. Vers 23 h, on se ravitaille en bières à la petite épicerie arabe, vers la place de la Liberté. On discute tranquillement à côté. »

Un autre membre de la communauté tunisienne passe. La victime le connaît de vue. « Il se moque de moi, m’insulte et me donne un coup de poing à la tempe. Je lui jette ma bouteille en verre sur la tête. Mes potes nous séparent. Il me fait un signe d’égorgement et me dit « T’es mort ». Puis il part. » La victime est ivre (1,40 g d’alcool par litre de sang). Ses copains lui conseillent de rentrer.

Quatre plaies: une à la cuisse droite avec section de l’artère fémorale, une à gauche de l’abdomen avec perforation de l’estomac, une au thorax et une près d’un rein. La victime ne doit son salut qu’à l’un des deux témoins qui lui fait un garrot en attendant les secours. Il est opéré dans la nuit. […] Angoisses, peur, stress. Suivi psychiatrique. […]

« Tout ce qu’il a raconté, c’est des mensonges, lâche la victime. Il m’a charcuté comme un boucher. Il était déterminé. C’est un bagarreur. Je viens d’apprendre qu’il avait été vu quelques jours avant, place de la Liberté avec son grand frère. Il tenait le couteau au cours d’une altercation avec des Africains. »

Vannes Ma Ville

Merci à Breizhdel

Fdesouche sur les réseaux sociaux