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Après avoir pénétré sans autorisation dans un lycée, et avoir frappé un homme, il s’en prend violemment aux gendarmes au cours de sa garde à vue, à Chartres. « Je ne sais pas pourquoi j’ai fait tout ça. »

De mémoire de gendarme, il n’y a jamais eu un tel déferlement de violence, à l’intérieur même d’une brigade de gendarmerie, en Eure-et-Loir. Une gendarme, adjudant-chef, a affirmé, mardi 21 mai 2019, à son avocat : « En dix-neuf ans de carrière, je n’ai jamais vu ça. »

Au tribunal de Chartres, elle témoigne, le bras en bandoulière : « Lorsque je l’ai reconduit dans sa cellule après sa déposition, qu’il a refusé de signer, il m’a attrapée par le bras et il m’a violemment repoussée. Il a également réussi à prendre l’une de mes collègues par les cheveux. Il la secouait dans tous les sens.»

(…) Trois autres gendarmes sont intervenus. Ils ont été reçus à coups de poing, de pied et de crachats. « Il était totalement incontrôlable. »

(…) « Il m’a dit qu’il était à la recherche de deux filles. Je l’ai pris par le bras. Il m’a asséné des coups de poing au visage. » L’homme s’est vu prescrire huit jours d’ITT (Incapacité totale de travail). C’est à ce moment-là que les gendarmes, prévenus par le garde champêtre de la commune, sont intervenus.

(…) Il est condamné à dix-huit mois de prison ferme, avec maintien en détention, et à l’interdiction du territoire français pendant cinq ans.

Il devra dédommager les cinq gendarmes frappés de leurs préjudices.

L’Echo républicain

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