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Le bijou que le prince Jean-Christophe Napoléon avait offert à sa fiancée se trouvait dans un sac à main dérobé le 1er avril à Paris dans une voiture. Jugé ce lundi, le voleur a nié les faits.

Tremblant de nervosité, l’homme déplie sa maigre silhouette. Cheveux noirs gominés, il est engoncé dans une chemise blanche boutonnée au col. Lotfi G., 30 ans, dont le dossier montre un passé judiciaire garni sous une identité mouvante (il s’affirme cette fois Marocain) conteste d’emblée les faits. Non, clame-t-il haut et fort depuis le box : il n’est pas l’auteur du vol de la bague impériale de 44 carats dérobée au prince Jean-Christophe Napoléon et à sa fiancée le 1er avril dernier à Paris. Le précieux bijou, pourtant retrouvé dans sa chambre d’hôtel, n’était pas à lui mais au « monsieur » qu’il y avait hébergé « par pitié ». « Je n’ai pas volé cette bague, répète-t-il. J’étais heureux avec eux (NDLR : les policiers) qu’ils l’aient retrouvée. »

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Lotfi G. apparaît bel et bien dépassé par la nature du butin niché à son insu dans ce sac à main si facile à subtiliser – et qu’il aurait sans doute peiné à refourguer. Il dit même souffrir de « crises d’angoisse ». « Je suis malade, je fais des tentatives de suicide ». L’argument ne porte guère : l’expert psychiatre qui l’a examiné après une garde à vue émaillée d’incidents a conclu à « une tentative de simulation grossière de troubles mentaux. »

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Le Parisien

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