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Jeudi 9 mai dans l’après-midi, l’interpellation d’un dealer dans le quartier du Plan Cabanes, à Montpellier a dégénéré. Deux policiers de la Sécurité publique, esseulés, ont été piégés dans une rue et roués de coups, sous les yeux de témoins qui sont restés passifs. Pire, ils ont tenté de soustraire le suspect, finalement arrêté.

À 23 ans, le prévenu, debout dans le box entre des policiers, écoute sans broncher les condamnations d’un passé de délinquant, qui a démarré quand il était mineur, que la présidente énumère : vols simples en récidive, vols avec effraction et avec violences, recel de vols, usage et détention de stupéfiants. 17 mentions noircissent son casier judiciaire.

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Le prévenu qui venait de céder de la résine de cannabis à un client a pris la fuite et pour cause : il se trouve en situation irrégulière en France et, lors de l’audience, on apprend qu’il utilisait le nom d’un tiers avec des papiers volés.

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C’est donc un des policiers violemment pris à partie qui, courageusement, est venu à la barre, en tant que partie civile, raconter cette scène hallucinante. Quand il se lève vers les juges, il garde encore les traces des violences : il a les doigts recouverts de pansements :

« J’aime mon métier. On fait notre boulot dans des conditions souvent difficiles, mais là, c’était d’une violence extrême. À bout de souffle, j’appelais à l’aide. On m’a insulté, traité de : “sale flic de France. Ils étaient une vingtaine dans la rue, quand j’ai été frappé, avant qu’un collègue venu à ma rescousse soit à son tour tabassé. Ils ont pris partie pour l’individu que nous venions de rejoindre et de menotter, après une course-poursuite ».

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L’article dans son intégralité sur Metropolitain via Actu.fr

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