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Il est vraiment très fâché, Jean Debouzy. Le maire de Montereau, commune de 600 habitants, ne décolère pas et a décidé de suivre le chemin tracé par André Jean, premier magistrat de Sainte-Geneviève-des-Bois, qui avait pris en avril un arrêté interdisant à ses administrés de tomber malade, pour alerter sur la pénurie de médecins généralistes.

Jean Debouzy, maire depuis 1995, vient de prendre un arrêté dans lequel il se dit “favorable à la distribution de petites pilules  bleues”. Comprenez par là du Viagra ! Mais si ! “Les pilules seront distribuées aux couples entre 18 et 40 ans, afin de leur donner toutes les chances de conception et ainsi préserver les écoles dans deux communes“, stipule l’article 2 de l’arrêté.

Car, voici l’objet de la colère du maire: “L’inspectrice de l’Education nationale veut supprimer une classe à La Cour-Marigny, avec qui nous sommes en syndicat scolaire. Nous bataillons depuis des mois contre ça. Emmanuel Macron, lui, a dit qu’on ne fermerait pas d’école, mais il n’a pas parlé de classe !”, tempête Jean Debouzy.

L’école de la Cour-Marigny compte deux classes actuellement, accueillant également des enfants de Montereau. Or, le maire de cette commune a décidé qu’il ne laisserait pas une enseignante seule en poste. L’établissement pourrait donc totalement fermer et les enfants être scolarisés à Oussoy-en-Gâtinais, ce que refuse catégoriquement Jean Debouzy. (…)

Une classe qui ferme et c’est, peu à peu, un village qui se meurt.

“Une ou deux des quatre classes du groupe pourrait fermer. La menace est de rester avec une maternelle et le surplus en primaire dans d’autres communes comme à Lorris ou Varennes-Chaingy. Nous voulons que nos enfants restent à Montereau.” Jean Debouzy, maire de Montereau

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larep.fr et francetvinfo.fr

 

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