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À ce jour, plus de 2000 demandes de dossiers sont parvenues en mairie pour participer au concours de déchiffrage lancé par la municipalité.

Julian Redero, directeur d’une papeterie industrielle près de Lyon, n’a pas beaucoup dormi le week-end dernier. « J’adore les énigmes et je me suis piqué au jeu. Ces dernières nuits je les ai passées devant mon ordinateur, ma femme n’en revenait pas. Je pense avoir trouvé une explication à ce mystère », poursuit ce polytechnicien, pour qui les textes de la pierre de Plougastel-Daoulas doivent se lire de bas en haut et suivant un ordre des mots.

« Pour moi, le grand rocher comprend trois textes, deux en gaélique écossais ancien et l’autre en basque, avance celui qui a fait chauffer les algorithmes de Google Translate de longues heures durant. On y trouve une prière à Jésus, pour se préserver du diable. Mais aussi une épitaphe. Cette inscription funéraire a pu être gravée après un naufrage. On y voit aussi une mise en garde aux personnes qui pourraient passer sur la grève car il est écrit : accès interdit quand les vagues mouillent les rochers ». (…)

« Les 2000 euros de prime du concours m’importent peu, poursuit-il. C’est l’émulation intellectuelle qui me motive. Et, puis, plus vite on aura percé le secret de ces inscriptions, mieux ça sera ». Bizarrement, et cela laisse un peu perplexe, Julian Redero n’a pas vu un seul mot de breton dans ces inscriptions.

Le Télégramme

05/05/19

« C’est peut-être du breton, du vieux breton ou du chouan… On ne sait pas trop ». Dans la rade de Brest, un rocher sur lequel a été gravé un mystérieux texte intrigue depuis toujours les habitants du coin. La mairie offre une prime à quiconque le déchiffrera.

Personne dans la région, pas même les plus anciens, ne connaît la signification de ce texte commençant par les mots « grocar drear diozeevbio » et dont la majorité des caractères est en capitales. « C’est peut-être du breton, du vieux breton ou du chouan… On ne sait pas trop », souffle Michel Paugam, 69 ans.

Dessus, on distingue aussi des lettres à l’envers, un coeur vendéen ainsi qu’un dessin de voilier. « Cela peut laisser penser que des gens sont venus en bateau ou qu’ils en cherchaient un pour repartir. On peut s’imaginer plein de choses ». De nombreuses personnes se sont déjà penchées sur cette énigme, mais personne n’est parvenue à la comprendre. C’est la raison pour laquelle la municipalité de Plougastel-Daoulas a lancé, début mai, l’opération « mystère Champollion ». Elle propose aux passionnés de gagner 2.000 euros s’ils parviennent à déchiffrer l’inscription gravée dans la roche.

(…) 20 minutes

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