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Les cinquante-cinq pays du continent africain se dotent d’une agence spatiale. Avec des objectifs très concrets comme développer de nouveaux satellites d’observation de la Terre, afin d’étudier le climat et prévenir l’arrivée de possibles épidémies. En janvier, l’Union africaine (UA) a lancé l’agence spatiale panafricaine, dont le siège sera en Egypte. Actuellement, les poids lourds du spatial sur le continent sont l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Algérie: chacun de ces pays possède sa propre agence.

L’Afrique a déjà lancé une trentaine de satellites, dont la moitié ces trois dernières années. La future Agence spatiale africaine (ASA) désire prendre pour modèle l’Agence spatiale européenne (ESA), avec un conglomérat de nations où les pays plus avancés coopèrent avec les petits. Les satellites peuvent être particulièrement utiles dans le domaine de la santé, car le coût unitaire de leur lancement a beaucoup baissé ces dernière décennies.

Selon Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève, interrogé mardi dans l’émission CQFD, il n’est pas étonnant que le continent s’intéresse maintenant au spatial de façon panafricaine: “L’Afrique devient de plus en plus riche. Le niveau de vie de certains pays africains, en particulier, augmente beaucoup. Parmi les très bonnes nouvelles, la santé globale se porte très bien dans le monde: l’espérance de vie a été multipliée par deux en un siècle et la mortalité infantile a été divisée par deux depuis 1990, ce qui est assez récent. […]“.

Mais la menace qui demeure aujourd’hui – et que les satellites pourraient permettre d’aider à contrôler – c’est “celle des épidémies émergentes“, ajoute Antoine Flahault. […]

RTS

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