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De l’ADN synthétique (peinture chimique indélébile) pour marquer les agitateurs de manière durable ; des drones pour repérer – et filmer – du ciel les fauteurs de troubles ; des motards pour permettre aux brigades de répression antiviolence (BRAV) de se « projeter » dans les cortèges aux fins d’interpeller les casseurs en flagrant délit… Et des effectifs de gendarmes et de policiers décuplés. Redoutant de se laisser déborder, les syndicats vont également muscler leur propre service d’ordre

Pour les seuls CRS, 17 compagnies de 4 sections seront mobilisées dans la capitale, soit près de 1 500 agents. Les escadrons de la gendarmerie mobile devraient aligner un nombre d’hommes (et de femmes) équivalents, sans parler des compagnies d’intervention de la direction de l’ordre public et de la circulation, des brigades anticriminalité et des unités motorisées de la direction de la sécurité de proximité, rattachées à la préfecture de police de Paris (PP). Une « armée » de 5 000 personnes, au total, pour éviter que Paris ne brûle à nouveau.

Les unités de première ligne ont reçu l’ordre de prendre leur service en « tenue Robocop », surnom donné aux « gilets pare-coups lourds », ces équipements coqués et ultra-renforcés normalement réservés aux émeutes urbaines ; l’emploi de ces tenues impressionnantes en dit long sur l’état d’esprit et l’ampleur des moyens que le gouvernement souhaite mettre en mouvement le jour de la fête du Travail, afin d’éviter un nouveau « 1er décembre » ou un nouveau « 16 mars », ces samedis noirs qui avaient vu l’Arc de Triomphe saccagé et le Fouquet’s mis à sac, sur les Champs-Élysées. «Clairement, le dispositif se durcit et nous l’assumons», déclarait il y a quelques jours au Point le secrétaire d’État à l’Intérieur, Laurent Nuñez. […]

Le Point

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