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Cette phrase apparaît dans la dernière partie du roman «Plateforme» de Michel Houellebecq, sorti en 2001. Elle exprime les pensées de l’un des personnages de son livre qui avait été taxé de racisme à l’époque.

Vous nous interrogez après la publication de ce tweet, retweeté près de 2 000 fois depuis ce vendredi matin, dans lequel on peut lire : «Michel Houellebecq a écrit ceci : “Chaque fois que j’apprends qu’un Palestinien, ou une femme enceinte palestinienne, a été abattu par balles dans la bande de Gaza, j’éprouve un tressaillement d’enthousiasme”. Voilà à qui Macron vient de remettre la Légion d’honneur…»

[…] Voici le paragraphe en question :

«On peut certainement rester en vie en étant simplement animé par un sentiment de vengeance ; beaucoup de gens ont vécu de cette manière. L’islam avait brisé ma vie, et l’islam était certainement quelque chose que je pouvais haïr ; les jours suivants, je m’appliquais à éprouver de la haine pour les musulmans. J’y réussissais assez bien, et je recommençais à suivre les informations internationales. Chaque fois que j’apprenais qu’un terroriste palestinien, ou un enfant palestinien, ou une femme enceinte palestinienne, avait été abattu par balles dans la bande de Gaza, j’éprouvais un tressaillement d’enthousiasme à la pensée qu’il y avait un musulman de moins. Oui, on pouvait vivre de cette manière.»

[…]

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