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Le blocage de la pièce de théâtre « Les Suppliantes », d’Eschyle, à la Sorbonne, par des militants de la cause noire est emblématique du développement de ces crispations.

Entaille grave à la liberté d’expression, contresens, avènement d’une nouvelle censure au nom d’un politiquement correct devenu absurde… Depuis le blocage de la pièce de théâtre Les Suppliantes, d’Eschyle, lundi 25 mars à la Sorbonne, par des militants de la cause noire et des étudiants dénonçant le racisme dont la mise en scène était à leurs yeux coupables, en raison des masques sombres des acteurs, les réactions pleuvent. Mais pour ceux qui travaillent au quotidien dans les universités, cet incident ne vient pas de nulle part. Il apparaît comme la manifestation extrême d’une série de tensions qui se développent depuis plusieurs années.

Les thématiques autour de l’identité, qu’il s’agisse du genre, de la religion ou encore de la « race », sont sources de crispations, dans les universités, depuis maintenant plusieurs années. Particulièrement dans les facs de sciences humaines, en première ligne sur ces sujets, qui mettent « tout le monde un peu mal à l’aise », reconnaît un universitaire. […]

Le Monde

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