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Après l’incident de la semaine passée, et l’intoxication d’une cinquantaine de personnes au monoxyde de carbone, toutes les chaudières doivent être changées. Dix-huit appartements. Dix-huit chaudières.

Derrière certaines portes (…) des familles sont restées. Elles ont refusé la proposition du bailleur social, d’être relogées. Des familles comme celle de Madjide Zaïnouroi. Au 7e étage, elle, son mari et ses enfants ont tous subi l’intoxication. La quadragénaire s’en souvient très bien : le violent mal de tête qui l’a sortie du sommeil, les enfants qui se réveillent pour demander un antalgique, sa fille prise de tremblements “du haut jusqu’en bas’.

“On nous a proposé de déménager”, indique la quadragénaire. Mais la famille a fait le choix de rester. “C’était trop compliqué”, explique Madjide. Ses enfants sont scolarisés à l’école d’à côté. Son mari devrait chercher un nouveau covoiturage pour aller au travail. Tant pis si le gaz n’a toujours pas été rétabli et que l’eau ne chauffe plus depuis dix jours. “On prend la marmite pour chauffer l’eau pour se laver”, sourit-elle.

Au deuxième étage, Youssouf Ali, lui, regrette d’être revenu. “Si on avait su que ça prendrait autant de temps, on aurait accepté”.

Quant à savoir ce qu’il s’est passé, elle précise que par mesure de sécurité et afin d’avoir tous les éléments nécessaires pour établir les causes de l’incident, “une plainte a été déposée” la semaine dernière contre X. L’objectif ? “Savoir si quelqu’un n’aurait pas touché au système de sécurité des chaudières”.

Ouest France

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