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L’ex-collaborateur de l’Élysée, mis en examen pour violences en réunion avec Alexandre Benalla, publie un livre où il s’explique.

Comment expliquez-vous le lien qui l’unit à Emmanuel Macron ?

Chez Alexandre, il y a du respect et de l’admiration. Et chez Macron, sans doute un peu d’admiration. Il avait besoin de lui, aussi. Tout le fond de cette histoire, c’est ça : les présidents veulent avoir leur sécurité en main. Ils aiment avoir à leur côté des gens hors de la caste des fonctionnaires de l’Intérieur, qui peuvent leur débrouiller un truc très vite, sans toute la lourdeur administrative.

Lui était-il devenu indispensable ?

Alexandre était capable d’organiser très vite un dîner au restaurant en absolue sécurité, sans les gyrophares, etc. Un président et son épouse ont le droit de souffler. Benalla, c’était une courroie de transmission très importante au Château. Je l’ai vu entrer dans le bureau du « PR » (NDLR : président de la République) et lui dire : « Il faudrait peut-être aller se couper les tifs ! » Des trucs que personne n’oserait dire à un président. Lui le faisait. Emmanuel Macron savait qu’il pouvait se reposer sur Alexandre.

Le Parisien

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