"J'ai pleuré pleuré. J'avais le visage complètement déformé. Je me suis dit 'comment tu vas vivre comme ça' ? J'ai passé une semaine à me demander s'il fallait pas que je disparaisse" – Vanessa Langard a perdu l'usage de l’œil gauche ➡️https://t.co/DVaMGoNVwY par @TiphaineHONORE
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"Quelqu'un s'est approché de moi dans le couloir des urgences, il a soulevé ma paupière de l’œil gauche, et c'est là que j'ai compris que c'était grave", se remémore Gwendal Leroy, 27 ans, éborgné à Rennes pendant l'Acte X
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Patrick Galliand a perdu son œil gauche à Paris le 24 novembre. "C'est absolument injuste, rien ne justifie que j'ai eu ça" ➡️https://t.co/sXfNiWHnQ1 par @TiphaineHONORE
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"Depuis que j'ai été blessé je me pose la question : si je dois appeler la police, je ne sais pas si peux encore avoir cette démarche. Je les crains. La plus grande violence que j'ai subie (…) c'est eux qui me l'ont faite", raconte Patrice ➡️https://t.co/zXgvnAoVnf @elo_maou
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"J'ai entendu le vent arriver. En fait c'était la balle qui arrivait vers moi. Je dis à mon pote Eric : 'qu'est-ce que j'ai ? qu'est-ce que j'ai ?' Et il me dit "t'as plus d’œil !", raconte Alexandre Frey ➡️https://t.co/E7ETadpau9
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"Depuis que j'ai été blessé, je me demande pourquoi il m'a tiré dessus. J'aimerais bien qu'(il) vienne devant moi, et que droit dans les yeux il me dise pourquoi il m'a tiré dessus. Parce qu'il a gâché ma vie" – Franck Didron ➡️https://t.co/3TWRXqjlFY @ACEFSami @LucasBarioulet pic.twitter.com/5coPQHx69s
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Cet horticulteur de 42 ans, originaire de l'île d'Oléron, a continué de manifester. Il était dans le cortège bordelais le 22 décembre "pour l'acte VI", deux semaines après sa blessure ➡️https://t.co/YgWaU3hCCi par @benoitpetit pic.twitter.com/mxB2EaxJ2x
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"L’œil gauche j'ai perdu la vue complètement. L’œil droit, la vision baisse, c'est pas facile maintenant d'avoir un seul œil. Pour le moment je ne peux plus travailler", raconte Cédric Pose, rencontré à La Réunion ➡️https://t.co/jEWr5PTI9T pic.twitter.com/kvw0aOuVmb
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"Aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe ? Deux vies déglinguées. La mienne. Et le policier qui m'a tiré dessus, il va lui arriver quoi à lui ? Il a peut-être une femme et des enfants. Peut-être qu'il a aussi une vie détruite" ➡️https://t.co/tF00jpvdjC @ACEFSami & @simonsayzzzzz pic.twitter.com/gqq42NXSgZ
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L'AFP a pu obtenir le témoignage de 14 de ces éborgnés. Neuf ont décliné. Sur ces 14 blessés, au moins 12 ont porté plainte. Au moins neuf de ces blessures font l'objet d'une saisine de l'IGPN (la police des polices) ou de son équivalent pour la gendarmerie, l'IGGN
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Retrouvez ces récits et d'autres témoignages de blessés ici ➡️https://t.co/LAOllxfHR5 Un travail réalisé par une cinquantaine de de journalistes de l'#AFP
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