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Au terme d’une instruction judiciaire d’à peine douze mois, la juge a décidé de renvoyer Hatem B., devant la cour d’assises pour les faits de viol commis sur une personne vulnérable, en septembre 2017. Une affaire criminelle hors norme qui a déjà défrayé notre chronique par la nature sordide des faits.

Lorsque les policiers sont joints en raison de la présence d’un individu déjà signalé pour des dégradations sur un véhicule, ils n’imaginent pas la scène à laquelle ils vont faire face : Au sol, entre le canapé et la table basse, un homme nu est allongé sur une femme. Celle-ci a la tête face au sol. Interrompu en plein coït, l’individu déclare aux policiers être « avec sa copine ».

En état de choc et son poignet cassé, cette dernière, une dame de 79 ans, indique avoir été violée par cet homme qu’elle ne connaît pas. L’enquête débute, comme souvent dans ce genre de dossier de mœurs, sans que l’affaire ne soit ébruitée.

Six jours plus tard, c’est au cours d’une conférence de presseque ce dossier criminel est finalement révélé. L’affaire prend aussitôt un tour politique et un ressort médiatique particulier, Brigitte Barèges confirmant que le suspect est un ressortissant Algérien sans-papiers de 38 ans ayant fait l’objet d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français) notifiée par la préfecture un an plus tôt.

En couple durant quatre ans avec l’une des colocataires des lieux – une sexagénaire avec qui il s’est même Pacsé en 2015 –, ils s’étaient séparés une quinzaine de jours avant les faits. Une rupture violente qui a débouché par plusieurs retours inopinés du trentenaire qui vit alors dans la rue. Refoulé à chaque fois par la propriétaire des lieux, l’homme s’en est pris au véhicule de son ex-concubine en brisant une vitre. La sexagénaire a déposé plainte, et Hatem B. a été placé en garde à vue pour s’expliquer. Quelques heures après avoir été remis en liberté pour ces faits, il revient devant le pavillon alors que la propriétaire déjeune avec un couple d’amis.

À bout, cette dernière décide d’aller déposer plainte au commissariat accompagnée de l’époux de ce couple d’amis : la femme de ce dernier attend, seule, leur retour dans la maison. C’est pendant ce laps de temps que le sans-papiers fait soudainement irruption. Demandant où est son «ex», il réclame à la septuagénaire une bière avant de lui proposer un rapport sexuel. Cette dernière refuse fermement. Le trentenaire aurait alors sorti un lacet de la poche de son short pour lui attacher les poignets. La victime se débattant, il l’aurait étranglée avant de lui tordre les bras pour l’obliger à se mettre au sol. Après lui avoir arraché ses sous-vêtements, il l’aurait alors violée.

(…) La Dépêche du Midi

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