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[…] Environ un tiers des membres de l’Eglise catholique en Suisse sont issus de la migration, ce qui fait un million de personnes. Une présence qui marque de son empreinte de multiples manières la vie ecclésiale, notent les auteurs du rapport dans un communiqué. Afin de tenir compte du multilinguisme et de la diversité culturelle qui en résultent, quelque 110 missions ou aumôneries assurent la prise en charge pastorale de ces fidèles. Chaque année, près de 21’000 services religieux sont célébrés dans plus de 20 langues étrangères et rites différents. Les fonds alloués à la pastorale des migrants s’élèvent à environ 35 millions de francs par an.

Ce ne sont là que quelques uns des chiffres, données et informations fournis par le rapport “Pastorale des migrants en Suisse”. Le document est rendu accessible au public intéressé après avoir été débattu par la CES et la RKZ. Il fait le point sur la situation actuelle et en tire des conclusions à propos des ordres de préoccupation suivants: diversité de la réalité pastorale: un problème ou une chance?, modèles d’avenir et évolutions possibles des missions, sensibilisation des personnes actives dans la pastorale traditionnelle et dans celle des migrants, focalisation du mandat de l’Office migratio sur les tâches pastorales, renforcement du principe de la subsidiarité au niveau des tâches financières et administratives, et répartition plus équitable des fonds.

A noter que le diocèse de Coire, ainsi que les organisations ecclésiastiques des cantons d’Appenzell Rhodes-Extérieures, de Glaris, d’Obwald et de Schwyz n’ont pas pu être pris en considération, faute de réponse de leur part au questionnaire en ligne. […]

A la fin de la dernière séance du comité de pilotage tenue le 13 mars 2019, Mgr Lovey a exprimé sa gratitude à tous les participants, notamment à Patrick Renz, le directeur national de migratio, qui doit quitter prochainement la commission. A ses yeux, “le mérite le plus important du travail accompli est d’avoir suscité une prise de conscience et fourni la démonstration que la participation de nombreux migrantes et migrants à la vie ecclésiale contribue grandement à stimuler et diversifier celle-ci ainsi qu’à toucher de plus près la réalité de l’Eglise universelle”. “Si l’on réussit à intensifier la coexistence entre fidèles indigènes et immigrés et à rendre leur cohabitation plus valorisante, la pastorale des migrants représente une grande chance pour l’Eglise catholique en Suisse”, a conclu l’évêque de Sion.

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