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La baisse de richesse produite par l’Union européenne pourrait de son côté atteindre 40 milliards d’euros, selon une étude de l’institut Bertelsmann.

Alors que le Conseil européen tente, ce jeudi 21 mars, d’éviter une sortie brutale du Royaume-Uni de l’Union européenne, à huit jours de la date fatidique fixée pour le Brexit, Emmanuel Macron a brandi la menace du “no deal”. Un tel scénario catastrophe amputerait la richesse produite par le Royaume-Uni de 57,3 milliards d’euros par an, soit presque 900 euros par habitant, et celle de l’Union européenne de 40,4 milliards, révèle ce même jour une étude de l’institut Bertelsmann.

“Le Brexit pourrait sérieusement endommager les fondations de la plus grande zone économique du monde et Bruxelles et Londres doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour parvenir à un accord”, commente Aart de Geus, le président de l’institut allemand.

Outre le Royaume-Uni, l’Allemagne (9,5 milliards d’euros) et la France (7,73 milliards) devraient compléter le podium des pays les plus touchés par le Brexit. Aucun pays de l’UE n’échappe à un effet négatif, Malte (-31 millions d’euros) et Chypre (-42 millions d’euros) étant ceux qui devraient perdre le moins au départ du Royaume-Uni.

L’Irlande durement touchée

L’étude montre également et sans surprise que les régions les plus proches du Royaume-Uni seront les plus touchées par le Brexit, quel que soit le scénario, en raison de la hausse des prix attendue et des conséquences sur la productivité.

Les Irlandais pourraient ainsi perdre jusqu’à 720 euros par habitant dans le pire des cas. Ensuite, toutes les zones situées le long de la Manche et de la Mer du Nord, de la Bretagne aux Pays-Bas, seront les plus touchées, avec un effet qui se dissipera en s’enfonçant dans le continent.

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L’Obs avec AFP

(Merci à Katsa)

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