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Les autorités italiennes bloquent à nouveau au large de l’île de Lampedusa depuis ce mardi 19 mars un navire humanitaire qui a recueilli des migrants en Méditerranée. Le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini fustige une « aide à l’immigration clandestine », tandis que les associations de défense des migrants pointent une action contraire au droit maritime.

Un navire humanitaire était bloqué avec 48 migrants à bord mardi au large de l’île italienne de Lampedusa, où les autorités italiennes lui interdisaient d’accoster.

« Il ne s’agit pas d’une opération de sauvetage, c’est de l’aide à l’immigration clandestine », a tonné dans la matinée le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini (extrême droite). « Ils peuvent être soignés, nourris, vêtus […], mais ils ne mettront pas les pieds en Italie avec mon autorisation ».

Dans l’après-midi, l’homme fort du gouvernement italien a réclamé l’arrestation de l’équipage : « Si un citoyen force un barrage de la police ou des carabiniers, il est arrêté. Je compte bien que cela se produise ».

Agressions et violences en Libye

Parallèlement, un bébé est mort et au moins huit migrants portés disparus après un naufrage au large de Sabratha, à 70 km à l’ouest de Tripoli, selon les témoignages recueillis par les garde-côtes libyens auprès des 18 survivants.

Le Mare Jonio, navire battant pavillon italien affrété par un collectif de gauche et d’extrême gauche, a secouru lundi 49 migrants sur un canot en difficulté à 40 milles nautiques au nord de la Libye.

Une vedette des garde-côtes libyens se trouvait à proximité, mais les militants ont préféré embarquer les migrants plutôt que les voir ramenés en Libye, où beaucoup risquent de subir agressions et violences. (…)

ouest-france.fr


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