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  • TF1 diffuse ce samedi, dès 21h, une nouvelle salve d’auditions à l’aveugle de « The Voice ».
  • Parmi les candidats, Tania, 32 ans, issue de la communauté Tzigane où « les femmes ne chantent pas » et doivent être autorisées à faire de la musique.
  • La jeune femme a été accompagnée sur le plateau par sa mère musicienne, Négrita.Une histoire de femmes et de famille. Samedi, les téléspectateurs de The Voice découvriront le passage de Tania aux auditions à l’aveugle. Une participation riche en symbole car la trentenaire est Tzigane et, comme elle l’explique, dans sa communauté, « les femmes ne chantent pas » et doivent demander l’autorisation de faire de la musique.

    Ce fut le cas de sa mère Négrita, dont le père a accepté qu’elle assouvisse ses élans artistiques. Avec succès puisqu’elle a enregistré plus d’une centaine de disques qui l’ont rendue célèbre chez les gitans. Son paternel lui avait assuré que si, un jour, l’une de ses filles avait un don pour la chanson, elle pourrait à son tour lui donner le feu vert.

    « J’ai été fière du regard de ma maman sur moi »

    C’est ce qu’il s’est passé pour Tania qui se souvient très bien de ce moment si particulier. « J’étais sous la douche. Je chantais. Ma mère était derrière la porte, elle m’écoutait. Quand je suis sortie, j’ai été surprise de la voir. Je lui ai présenté mes excuses en lui disant que je ne le ferais plus, que je ne chanterais plus », raconte-t-elle à 20 Minutes. Négrita l’a très vite rassurée et lui a donné sa bénédiction.

    Mieux encore : pour l’audition à l’aveugle dans le télécrochet de TF1, la maman accompagne sa fille à la guitare. Jusque-là, c’était plutôt l’inverse. « On peut dire que c’est un passage de relais », confie Tania qui a du mal à expliquer comment elle a vécu l’instant. « J’étais tellement excitée d’être sur le plateau. J’ai été fière du regard de ma maman sur moi, c’est ce qui m’a touché le plus », avance-t-elle sobrement. Pour elle, The Voice, est une opportunité de se faire connaître en dehors de sa communauté mais aussi « de faire honneur aux femmes ».

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