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Au total, 280 personnes ont été interpellées samedi en marge de l’acte 18 des Gilets jaunes, mais l’étendue des dégâts fait naître des interrogations sur l’efficacité du dispositif de maintien de l’ordre.

Le maintien de l’ordre a-t-il été déficient samedi à Paris sur les Champs-Elysées? Malgré la présence de quelque 5.000 policiers et gendarmes, la même scène s’est maintes fois répétée. Un groupe d’hommes masqués vêtus de noir s’extirpe du cortège des Gilets jaunes. Il s’attaque à la devanture d’un magasin, et parfois se livre au pillage. Met le feu à un kiosque à journaux. Saccage le célèbre restaurant le Fouquet’s. Ou agresse un policier que ses collègues s’évertuent à dégager d’une pluie de coups. La “plus belle avenue du monde” a été dès la fin de la matinée la cible favorite des black blocs, ces activistes d’ultra gauche qui viennent semer le chaos en infiltrant les manifestations. […]

Cette fois “des dégâts graves, insupportables” ont été commis, selon le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, qui a aussi dénoncé les agissements de “quelques dizaines d’assassins“.

Pour expliquer cette situation, ­Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance, met en avant deux raisons : “La polémique autour de l’usage des LBD [lanceurs de balles de défense] a rendu la tâche plus difficile. Sous prétexte de limiter les dangers de cette arme, on a doté les collègues de cartouches à portée beaucoup plus réduite : 6 à 7 mètres contre 40 mètres précédemment. D’autre part, nous estimons qu’il n’y a pas assez de mandats de dépôt contre les fauteurs de trouble. Au bout de dix-huit semaines, seule la prison peut être dissuasive.” […]

Le JDD

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