Fdesouche

L’un des sites les plus influents de la « muslimsphère » a été créé en 2004 par Fateh Kimouche, qui le gère seul. Ce militant prend prétexte du halal pour faire avancer sa cause : la banalisation de l’islam et de ses pratiques.

Mardi 26 février, à la fin d’une longue journée de polémique nationale qui a profondément divisé jusque dans la majorité, Decathlon renonçait à mettre en vente un « hidjab de running ». A l’origine de cette controverse politico-médiatique d’une intensité inouïe, un article du site Al-Kanz qui se félicitait quelques jours plus tôt que l’enseigne de sport s’apprête à commercialiser ce foulard d’un genre nouveau en France.

« Je savais qu’il était possible que certains fassent leur maximum pour faire monter la polémique, observe Fateh Kimouche, le fondateur du site. Mais, en même temps, j’ai publié il y a plusieurs mois un article sur le hidjab de sport de Nike, en vente en France, et sur les Barbie en hidjab sans que cela ne crée la moindre polémique. Je n’allais pas m’interdire d’en parler parce qu’il pouvait y avoir récupération. »

On peut même imaginer que ce genre de controverse n’est pas pour lui déplaire, car elle installe progressivement le hidjab dans le paysage français.

Une sorte d’UFC-Que Choisir halal

Créé en 2004, Al-Kanz (« le trésor », en arabe), spécialisé en « économie islamique », est devenu l’un des sites les plus influents de la « muslimsphère » : 74 millions de visites depuis 2006. Au départ, la plateforme traite surtout des initiatives entrepreneuriales et associatives de la communauté musulmane avant de devenir une sorte d’UFC-Que Choisir halal.

« Les musulmans n’ont toujours pas compris qu’ils sont la poule aux œufs d’or. On n’hésite pas à leur taper dessus au journal de 20 heures tout en lorgnant leur porte-monnaie », écrivait Fateh Kimouche en 2006, à l’époque où les grandes surfaces se mettent à draguer cette clientèle à coups de catalogues « saveurs d’Orient » pendant le ramadan.

Source : M-le-Mag

Merci à : FiletMignon

Fdesouche sur les réseaux sociaux