Fdesouche
En termes de parachute doré, Patrick Bézier fait fort. Jusqu’à l’année dernière, il dirigeait Audiens, groupe de protection sociale… à but non lucratif, qui gère notamment les congés spectacles des intermittents ou encore les caisses de retraite des journalistes pigistes. Des professions précaires, qui risquent d’avoir du mal à encaisser le montant perçu par Patrick Bézier au moment de quitter Audiens après quinze années à sa tête: selon le Canard Enchainé, il a profité d’un joli pactole d’1,9 million d’euros.

[…] Patrick Bézier a touché douze mois de salaire, soit 300.000 euros net, auxquels il faut ajouter des indemnités légales, et un juteux solde de tout compte (congés payés, etc). Il a aussi bénéficié de deux retraites chapeau, légales, au titre de deux articles du Code général des impôts. De quoi voir venir, alors que son salaire annuel était… de 422.000 euros brut par an jusqu’alors.

Des indemnités “dans la norme” selon le principal intéressé, interrogé par le Canard Enchaîné, même s’il trouve “plus honnête de parler en net, et même en net après impôts“. “Audiens regroupe une dizaine d’institutions de retraite, de prévoyance, etc. Je touchais un salaire pour diriger chacune d’elles. Remonté à chaque société, ça fait des montants très raisonnables. Par exemple, pour diriger la mutuelle d’Audiens, j’étais payé 5.000 euros par mois“, se défend-il maladroitement.

Capital

Fdesouche sur les réseaux sociaux