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Les Estoniens ont commencé à voter dimanche matin pour les législatives qui voient s’affronter comme d’habitude le centre gauche et les libéraux, défiés cette fois-ci par un parti montant d’extrême droite qui surfe sur le mécontentement des zones rurales. Au total 1099 candidats représentant dix partis briguent les 101 sièges du parlement de Tallinn. Seuls les formations qui auront recueilli plus de 5% des voix pourront y faire entrer leurs députés.

Le parti d’extrême droite ERKE, qui promet de réduire l’impôt sur le revenu et les taxes, et développe le discours anti-migrants, devrait plus que doubler son score et arriver à 17,3%, mais aura probablement du mal à trouver des partenaires pour une coalition.

La campagne, plutôt terne, a porté sur des problèmes de tous les jours, tels les impôts et les salaires, ainsi que sur les tensions autour de l’enseignement en russe pour l’importante minorité russophone et la fracture entre les villes et les campagnes. Quelque 40% des 880.690 électeurs inscrits ont profité du vote électronique anticipé. Les administrateurs du système ont affirmé que le vote en ligne résisterait à toute tentative d’ingérence.

Un sondage portant à la fois sur le vote électronique et sur les intentions de ceux qui doivent glisser leur bulletin dans l’urne dimanche annonce une compétition serrée. Le parti Centre du Premier ministre Juri Ratas est crédité de 24,5% des intentions de vote, juste derrière les libéraux de la Réforme conduits par l’ancienne députée européenne Kaja Kallas, qui en obtiennent 26,6%.

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