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Mais que dites-vous sur la politique d’immigration ?

Je suis pour une réduction de l’immigration, le renvoi des clandestins et l’instauration de quotas. Il faut arrêter d’aggraver le problème d’intégration. Mais stopper l’immigration ne résoudra pas les problèmes actuels des banlieues. Nous devons partir de la réalité. De nombreux Français issus de l’immigration y vivent déjà. C’est en construisant de nouveaux quartiers avec une vraie mixité sociale que l’on pourra mettre fin au communautarisme. Certains maires de gauche trouvent visiblement leur compte à cette ghettoïsation puisqu’ils continuent de demander encore plus de HLM dans leurs villes.


La présidente LR de la région Île-de-France dénonce le problème non résolu des cités. Elle évoque les menaces et propose des solutions d’urgence pour éviter le drame des émeutes de 2005.

LE FIGARO. – Pourquoi la situation des cités sensibles franciliennes vous semble-t-elle explosive ?

Valérie PÉCRESSE. – La dernière fois que j’ai rencontré Emmanuel Macron, je lui ai dit qu’il existait une crise des banlieues masquée par celle des « gilets jaunes ». La situation est explosive. 80 lycées ont été attaqués en décembre. Ces attaques étaient perpétrées par des bandes cagoulées, organisées et extrêmement violentes. Elles visaient à mettre le feu aux poubelles, aux voitures, aux lycées… Des enseignants ont été aspergés d’essence. J’ai vécu cela comme un signal d’alerte. Pour la première fois, un mouvement dirigé contre l’institution scolaire n’avait aucune revendication politique. Le seul objectif était la destruction et le chaos.

Avez-vous eu le sentiment que l’autorité pouvait être dépassée par ces événements ?

Oui. Je me suis dit que les émeutes de 2005 pouvaient se reproduire à tout moment. Il suffirait d’une étincelle. Un lycéen est resté durant 45 minutes en urgence vitale à Saint-Ouen.

(…) Le Figaro

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